blog culinaire avec recette, du salé au sucré, de l'apéro au dessert dirons nous.....
6 Avril 2019
Nous sommes en pleine période des pissenlits qui colorent de jaune nos prés, et en ce qui me concerne, mon gazon.......
Nous adorons ramasser les petits pissenlits (les feuilles) pas trop verts pour les manger en salade avec des petits lardons...... mais les fleurs se mangent également, comme du miel, en confiture et en sirop.
Sur le net, j'ai trouvé une recette de Mimitouti, très simple, mais très très longue, car il faut garder uniquement le jaune des fleurs (les pétales) et enlever le vert (réceptacle ou capitule). c'est fastidieux mais important, sinon le goût sera amère.
Mes doigts étaient noirs à la fin, mais c'est parti très facilement à l'eau et au savon......
Pour un litre de sirop il vous faudra :
* 750ml d'eau de source
* 500grs de sucre
* 1 grand bol de pétales de fleurs de pissenlits
Après avoir cueillis les fleurs de pissenlits, prélever uniquement les pétales jaunes
On doit obtenir un bol (sans tasser).
Dans une casserole, verser l'eau le sucre et les pétales de pissenlits. Bien brasser et faire chauffer à feu doux pendant 10 minutes. Eteindre. Laisser infuser 15 minutes puis filtrer.
Mettre de nouveau à chauffer et épaissir durant environ 20 minutes puis mettre en bouteilles que vous aurez ébouillantées auparavant.
Conserver au frais.
Une belle idée de sirop naturel non?
Ma minute d'histoire :
Autour de l'an 1 000 de notre ère, les médecins arabes mentionnaient déjà les vertus médicinales du pissenlit dans leurs écrits, et plusieurs tribus amérindiennes comme les Iroquois et les Ojibwés l’employaient pour soigner plusieurs malaises. On fait également mention de l’usage du pissenlit dans un herbier britannique datant du XIIIe siècle.
Le pissenlit a principalement été utilisé pour traiter les troubles du foie et de la vésicule biliaire, mais aussi en cas d'anémie, de fièvre, de rétention d'eau, de rhumatismes, de problèmes rénaux et cutanés. En Chine, on emploie la variété Taraxacum mongolicum depuis très longtemps pour traiter l’hépatite, le cancer, diverses affections de la glande mammaire (inflammation, mauvais écoulement du lait maternel, cancer du sein) ainsi que pour améliorer la résistance immunitaire aux infections des voies respiratoires. L’usage du pissenlit est reconnu dans de nombreuses pharmacopées officielles (Inde, Autriche, République tchèque, Grande-Bretagne, Allemagne) et il a déjà fait partie de la pharmacopée américaine.
Le nom français du pissenlit fait vraisemblablement allusion aux propriétés diurétiques des feuilles. Le nom anglais, dandelion, qui vient du français (dent-de-lion), du grec (leontodon) ou du latin (dens leonis), fait référence à la forme très dentelée des feuilles.
Au printemps et tôt en été, les jeunes feuilles du pissenlit sont servies en salade ou blanchies comme des épinards et font le délice des humains depuis des siècles. Traditionnellement, on récoltait les fleurs pour en faire un vin qu'on disait fortifiant et qu'on servait volontiers aux malades et aux convalescents. On peut aussi en faire un substitut de café en faisant sécher et rôtir la racine.